Perspektiven für Rheinland-Pfalz – Nachhaltigkeitsstrategie des Landes: Fortschreibung 2015

La stratégie de durabilité du Land de Rhénanie-Palatinat entend par « développement durable » un développement qui tient compte de tous les besoins économiques ou sociétaux tout en assurant que les écosystèmes ne soient pas surmenés et que l’utilisation des ressources naturelles soit axée sur la disponibilité de ressources renouvelables.

Parmi les éléments-clés de la stratégie de durabilité du Land de Rhénanie-Palatinat figurent :

• la protection du climat,
• la mise en œuvre de la transition énergétique,
• la préservation de la biodiversité,
• la gestion durable ainsi que
• l’éducation au développement durable.

Ces aspects représentent en quelque sorte les défis à relever centraux quand il s’agit de réaliser un développement durable au niveau du Land. Et pour ces domaines-clés seront formulés des objectifs concrets à atteindre en matière de développement durable.

L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et le rechauffement climatique qui en va de pair exigent des mesures. Bien qu’en Allemagne, on ait pu réaliser une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 27% entre les années 1990 et 2014, il faut toujours continuer d’agir. En matière de “ protection du climat ”, la stratégie de durabilité a fixé trois objectifs de durabilité selon lesquels les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites jusqu’en 2020 de 90% par rapport à l’année 1990. De plus, on vise à atteindre une neutralité climatique d’ici 2050; à cet égard, l’administration du Land a même fixé la date-cible de l’année 2030. Ces objectifs ont été rendus obligatoires par la loi sur la protection du climat du Land qui contribue essentiellement à la réalisation du développement durable. Afin de mieux atteindre ces objectifs, on peut également recourir à un concept de protection du climat qui date de l’année 2015. Ce dernier comprend des mesures concrètes qui sont censées permettre d’atteindre les objectifs de durabilité en matière de “ protection du climat ” sus-mentionnés.

La transition energétique est considérée comme un instrument important pour protéger le climat. Voilà pourquoi il faut minimiser la production d’énergie à partir de combustibles fossiles et remplacer ces derniers par des sources d’énergie renouvelables afin de contribuer à la protection du climat. De cette façon-là, il sera possible de réduire les émissions liées à la production d’énergie sur base de combustibles fossiles. À cet égard, la stratégie de durabilité a fixé pour la Rhénanie-Palatinat un objectif de durabilté qui prévoit que d’ici 2030, dans le bilan énergétique, les besoins en électricité seront couverts par des énergies renouvelables.

La biodiversité est la base de la nutrition. De plus, elle touche également aux intérêts de l’industrie qui traite les matières premières renouvelables. À cela s’ajoute que la biodiversité est également d’une importance énorme dû à des aspects esthétiques et émotionnels, raison pour laquelle il faut absolument se barrer contre le déclin de la biodiversité à l’échelle internationale. Afin de préserver la biodiversité en Rhénanie-Palatinat, on tend à diminuer la part des espèces menacées d’extinction ou gravement menacées. De plus, on vise à préserver la biodiversité en évitant de morceller le paysage. L’amélioration de l’état écologique des eaux ainsi que la transformation de parc naturels dans des regions-modèles constituent encore d’autres objectifs de durabilité en matière de “ biodiversité ”. Grâce à la stratégie en matière de biodiversité que le Land s’est donnée, la Rhénanie-Palatinat suit des démarches stratégiques à l’échelle du Land pour assurer sa biodiversité. A côté des objectifs à atteindre en matière de biodiversité, cette stratégie propose aussi des mesures spécifiques aidant à la realisation de celle-ci.

Dans l’économie ‘ durabilité ’ veut dire que la consommation de ressources ne doit pas dépasser la capacité de charge de la terre. Si la gestion en Rhénanie-Palatinat doit revêtir un caractère durable, il faudra donc augmenter aussi bien la productivité énergétique que l’efficacité des ressources et réduire une nouvelle affectation de sols à moins d’un hectare par jour. D’autres objectifs de durabilité en matière de “ gestion durable ” prévoient, entre autres, que la pollution de l’air doit être diminuée et que la surface cultivable pour l’agriculture biologique passe à 20 %.

Si l’on veut assurer un développement durable dans tous les domaines de la vie et de l’économie, il faut un changement d’esprit au sein de la société, une meilleure compréhension des défis qui sont à relever en raison de la pénurie des ressources naturelles ainsi qu’une conviction ferme que le développement durable est nécessaire et raisonnable. Pour cette raison-là, dans le Land de la Rhénanie-Palatinat l’éducation au développement durable est renforcée et les prestataires de formation qui doivent assurer une telle prise de conscience sont soutenus. On s’est fixé l’objectif de faire augmenter désormais le nombre de structures destinées à proposer cette éducation au développement durable.

Mis à part le simple traitement de sujets comme la durabilité, les défis à relever et les instruments existants, la stratégie de durabilité de la Rhénanie-Palatinat comporte également un rapport sur des indicateurs. Ce dernier a pour but d’informer la politique et la société à partir d’indicateurs statistiques sur les domaines d’activités qui sont de l’importance pour une évolution vers la durabilité.

• lieux centraux,
• axes d’habitation de l’aménagment du territoire,
• catégories spatiales ainsi qu’au
• développement résidentiel

On y a fixé, par ailleurs, des valeurs-cibles pour les besoins en logements ainsi que des objectifs et principes pour l’implantation, l’élargissement et la modification de grandes surfaces commerciales. Les objectifs et principes définis par le plan de développement régional doivent être respectés (pour ce qui est des objectifs) et à prendre en compte (quant aux principes) à l’échelle communale chaque fois qu’est établi un schéma directeur.

La détermination de lieux centraux doit assurer l’approvisionnement de la population en biens et services et concentrer le développement urbain dans un espace donné. Les axes d’habitation de l’aménagement du territoire ont pour but de concentrer le développement urbain le long des axes de transport importants. Cette détermination des lieux centraux sert donc - tout comme les axes d’habitation de l’aménagement du territoire - à bien maintenir et à bénéficier des offres infrastructuelles existantes. Une définition de catégories spatiales permet de s’adresser de manière ciblée et spécifique à des espaces de structure uniforme ou similaire à l’intérieur du Land. D’autres objectifs et principes étant fixés pour le développement résidentiel visent à créer une structure d’habitation décentralisée qui, de son côté, contribue à protéger des espaces libres et des fonctions écologiques ainsi qu’à réduire ou éviter le trafic. Des valeurs-cibles quantitatives à caractère contraignant qui sont établies pour les besoins en matière de logement garantissent que les ressources naturelles sont préservées. Et grâce à des objectifs et principes formulés pour les grandes surfaces commerciales, il est possible d’assurer une structure du commerce de détail qui est équilibrée, conçue en fonction des besoins et axée sur les classifications centrales des communes.

Le plan de développement régional “ zones d’habitation ” est harmonisé avec les planifications des régions allemandes voisines de la Sarre ainsi qu’avec celles le la France et du Luxembourg. De plus, il existe des coopérations qui visent à coordonner le développement urbain par delà les frontières, donc à concerter les lignes directrices essentielles en matière d’aménagement du territoire.

Ces coopérations sont portées par la commission régionale de Sarre-Lorraine-Luxembourg-Trêves/Palatinat occidental ainsi que par le sommet interrégional SarreLorLux, une instance politique composée des premiers ministres et  présidents des pays, régions et départements concernés. En outre, des représentants de collectivités locales et acteurs issus du monde économique et de la société civile se coordonnent entre eux afin de niveler, grâce à une coopération interne, les écarts existants dans le contexte transfrontalier entre les systèmes économiques, sociaux et juridiques. Pendant la création du plan de développement régional “ zones d’habitation ”, une base stratégique commune pour la coopération interrégionale et transfrontalière a été constituée par le “ Schéma de développement territorial SarreLor-Lux-Plus ” ainsi que par la “ Vision d’avenir 2020 ” qui étaient présentés lors du 7ième sommet Sarre-Lor-Lux en 2003. De plus, il faut mentioner des projets Interreg déjà réalisés qui permettaient à “ l’espace SarreLorLux ”, entre autres, de coordonner l’orientation générale des planifications de manière transfrontalière. En raison des “ territoires de projet ” qu’il propose, le plan de développement régional “ zones d’habitation ” formel de la Sarre crée également une base pour des activités de gestion régionale à caractère transfrontalier et soutient ainsi des approches informelles en matière de développement territorial ou bien régional.