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Working Paper Vol. 12

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Working Paper 12
Sommaire

À bien des égards, l’année 2020 a remis en question des certitudes apparentes. À l’échelle mondiale, les États ont réagi de diverses manières à la propagation du coronavirus avec des restrictions de liberté et des contrôles ou fermetures aux frontières. 35 ans après la signature de l’accord de Schengen, les contrôles aux frontières intérieures de l’UE étaient à nouveau à l’ordre du jour – avec différents impacts sur les régions frontalières. Basé sur une analyse qualitative du contenu des reportages de la Saarbrücker Zeitung au printemps 2020, le « Working Paper » présente, du point de vue des Études sur les frontières constructivistes, des processus de discussion centraux avec un accent spatial sur l’espace de coopération transfrontalière de la Grande Région. Les reportages sur la sécurisation des points de passage l’emportent sur ceux concernant la réouverture des frontières, ce qui peut être compris comme une allusion que la fermeture des frontières représente une césure inattendue aux effets majeurs sur les résidents, en particulier les travailleurs frontaliers. En conséquence, les acteurs revendiquent un renforcement significatif de la communication et de la coopération transfrontalières.

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Résumé

Dans cet ouvrage, la question du travail frontalier est traitée sous différents angles disciplinaires et méthodologiques, afin de faire un bilan des connaissances sur le sujet et d’analyser les enjeux et les perspectives de cette forme d’activité. La première partie décrit le travail frontalier dans ses configurations, ses évolutions et ses dimensions. Pratiques linguistiques, déplacements, profils des frontaliers sont abordés pour mieux les comparer au travail frontalier existant dans d’autres espaces (seconde partie de l’ouvrage), notamment le Rhin Supérieur et le canton de Genève. Plus analytique, la troisième partie porte sur les effets du travail frontalier en matière de dynamique de développement économique, d’urbanisation, d’espace de vie ou encore de gouvernance. Enfin, la quatrième et dernière partie aborde la question de la construction sociale du statut du travailleur frontalier (règles, conventions, représentation sociopolitique, etc.).