Cette thèse s’interroge sur la mise en œuvre des stratégies d’aménagement transfrontalier. En se basant sur les études de cas d’Attert (Belgique) et de Beckerich (Luxembourg), du Pays de Montmédy (France) et de la Gaume (Belgique) ainsi que la Réserve de Biosphère Transfrontalière des Vosges du Nord-Pfälzerwald, l’auteur dresse une typologie des phases de construction d’un projet de territoire transfrontalier.
Dans cet ouvrage, la question du travail frontalier est traitée sous différents angles disciplinaires et méthodologiques, afin de faire un bilan des connaissances sur le sujet et d’analyser les enjeux et les perspectives de cette forme d’activité. La première partie décrit le travail frontalier dans ses configurations, ses évolutions et ses dimensions. Pratiques linguistiques, déplacements, profils des frontaliers sont abordés pour mieux les comparer au travail frontalier existant dans d’autres espaces (seconde partie de l’ouvrage), notamment le Rhin Supérieur et le canton de Genève. Plus analytique, la troisième partie porte sur les effets du travail frontalier en matière de dynamique de développement économique, d’urbanisation, d’espace de vie ou encore de gouvernance. Enfin, la quatrième et dernière partie aborde la question de la construction sociale du statut du travailleur frontalier (règles, conventions, représentation sociopolitique, etc.).