Geteilte Räume – Strategien für mehr sozialen und räumlichen Zusammenhalt

L’inégalité spatiale est le résultat de dynamiques économiques inégales et d’inégalités socio-économiques. Une inégalité spatiale n’est pas vue comme nécessairement problématique, sauf si en raison d’une accumulation de développements négatifs le renversement des tendances devient de plus en plus difficile et si les personnes se retrouvent excluent de la société toute entière. C’est pourquoi la commission spécialisée voit la nécessité d’une intervention politique, d’abord dans les espaces ruraux périphériques, ensuite dans les sites industriels marginalisés et marqués d’anciennes industries, ainsi que dans les villes fortement polarisées d’un point de vue social. Le besoin pour une intervention sur un plan politique fédéral, étatique et communal se concrétise en neuf stratégies, schématisées et résumées ci-dessous, pour une plus grande cohésion sociale et spatiale :

La maxime d’égalité doit être réinterprétée, en plus de doter toutes les régions d’un accès aux infrastructures vitales de service d’intérêt général. La commission spécialisée considère une participation accrue de la fédération nécessaire et plaide pour un changement des limites constitutionnelles imposées à la participation de la fédération dans les infrastructures générales. La commission spécialisée propose ainsi une nouvelle mission commune « services d’intérêt général régional » qui permet de soutenir les quartiers défavorisés ainsi que les régions faibles d’un point de vue structurel.

Les programmes de désendettement pour les communes structurellement faibles doivent, à moyen terme, permettre un désendettement durable. Ici encore, la commission attribue une partie des responsabilités à la fédération en ce qui concerne une évaluation comparative du programme de désendettement dans tout le pays ainsi que des aides financières pour les communes confrontées à un besoin de consolidation.

Les programmes de soutien doivent viser plus fortement les concepts de développement local et régional qui, par le biais de la politique, la citoyenneté et l’économie, sont régulièrement évalués et mis à jour. Les conditions de vie dans les espaces d’immigration ruraux doivent être stabilisées, bien que la commission voie en l’immigration des réfugié.e.s une opportunité bien trop peu saisie et peu abordée. Il convient de viser une ville sociale colorée « productive ». Pour ce faire, il faut exploiter une politique foncière et éducative urbaine active et promouvoir l’économie locale.

L’intérêt général local et régional doit aider de façon active à éviter les inégalités spatiales et sociales. Pour ce faire, l’intégration des personnes dans la définition (régionale) des infrastructures vitales, d’un côté, et l’influence de la sphère publique sur les services d’intérêt général, de l’autre, sont de mise.