Le QuattroPole est un réseau de Villes dans la Grande Région, réparties sur 3 pays et qui cumulent 530.000 habitants. Le nom de ce réseau révèle les ambitions métropolitaines de ce partenariat. L’objectif est d’une part de positionner cette agglomération assez étendue sur l’échiquier des principaux pôles métropolitains européens et d’autre part de sensibiliser les acteurs et citoyens de l’avenir commun de ces villes géographiquement si proches.
Le Center for Inter American and Border Studies (CIBS) s’est imposé comme une référence dans le domaine de l’étude des frontières en capitalisant sur l’expertise de leur propre territoire frontalier. En plus d’être souvent en vue, ce territoire présente des enjeux importants en termes de gouvernance, de démographie et de migration, d’accès à l’enseignement et aux soins de santé, d’emploi et de développement économique. Pour répondre à ces enjeux le centre a développé une approche interdisciplinaire et spécifique au territoire étudiée. a développé une expertise.
Le Centre interdisciplinaire de recherche sur les frontières internationales, basé à Belfast, en Irlande du Nord, se consacre à la reconfiguration des frontières et de la transformation des conflits à différents niveaux. Les scientifiques impliqués proviennent des domaines de l'anthropologie, de la géographie, des sciences politiques et de la sociologie. Le réseau offre aux scientifiques du monde entier la possibilité de réseauter et d'échanger des résultats de recherche au-delà des frontières. Il le fait par le biais d'un large éventail d'activités : organisation / soutien de séminaires et conférences, mise en œuvre d'un programme de bourses de recherche scientifique, publication de documents de travail, mise à disposition d'une plateforme de ressources multimédias bien documentée. Le site Web offre un accès gratuit à une grande partie du réseau. Le site Web documente principalement les activités qui ont eu lieu dans les années 2000 et au début de 2010.
Dans « Europe as a Borderland », Balibar décrit d'abord les liens théoriques entre les frontières, les espaces politiques et la citoyenneté. Dans la deuxième partie, Balibar reconsidère les termes de (dé)territorialisation dans le but d'analyser la « « constitution matérielle » de l'Europe [et] l'émergence du « citoyen européen » en tant que nouvelle figure historique » (p. 202). Tous les sujets sont réunis dans la troisième partie, dans laquelle Balibar expose ses idées sur le nouveau citoyen cosmopolite ou transnational et son rôle dans le modèle frontalier de l'Europe.
Cet article examine le concept des frontières en mettant l’accent sur son l’utilité dans l’étude des processus relationnels. Les littératures qui touchent les notions d’identité collective et sociale, ethnique/raciale, de classe, d’inégalité des genres/sexes, les connaissances, les professions et la science, ainsi que les identités nationales, les communautés et les frontières spatiales font l’objet de discussions. La similarité des processus en cours dans différents mondes sociaux ainsi qu’au sein d’un nombre d’institutions sont mis en lumière. Enfin, des chemins de développement possibles pour l’élaboration future du concept sont proposés.
Cet ouvrage examine les histoires, les inégalités ainsi que le caractère de ce qui est « autre » qui persistent dans plusieurs régions (trans)frontalières (« borderlands »). L’auteure déclare que son « intention normative est celle d’avancer vers de plus grandes égalités binationales au sein d’états interdépendants en mettant l’accent sur les salaires et les PIB, ce dernier, cela-dit, escompté pour les dégâts environnementaux, et les risques de sécurité de long-terme que l’on vive dans des régions frontalières ou dans des lieux conventionnels » (p. 236 f). Ce livre offre une large perspective sur les frontières et sur les régions (trans)frontalières (« borderlands ») au moyen de suggestions de films, des liens internet pour des cartes ou autres graphiques visuels, une bibliographie complète dans chaque chapitre, ainsi que des notes brèves sur la recherche, des observations et des études de cas.
Le projet EUBORDERSCAPES analyse les changements conceptuels qui ont eu lieu au cours de la décennie écoulée dans l’étude des frontières. Ce projet s’est centré sur la portée sociale et les subjectivités des frontières étatiques. Les catégories « objectives » de la territorialité étatique ont été remises en question de façon critique. Parallèlement à l’étude du changement conceptuel, la question principale de cette recherche a été « comment les conceptualisations de frontières étatiques (en termes de portée politique, sociale culturelle et symbolique) différentes et souvent contestées trouvent-elles un écho dans les contextes concrets de la vie quotidienne ».
La Sarre se définit comme une passerelle entre l’Allemagne et la France. En raison des développements historiques, il existe déjà une grande compétence interculturelle vis-à-vis de la France qui doit être développée davantage.
La ‘Stratégie France’ constitue un projet complet et citoyen. Elle poursuit, en coopération étroite avec la Lorraine, une stratégie interne (renforcement de la compétence interculturelle vis-à-vis de la France dans le Land) et une stratégie externe et de communication (commercialisation de la compétence interculturelle sarroise vis-à-vis de la France vers l’extérieur, c’est à dire vers la France et vers l’Allemagne). Même si la compétence interculturelle vis-à-vis de la France est centrale, la ‘Stratégie France’ constitue le noyau d’une stratégie de plurilinguisme.
La ‘Stratégie France’ a, jusqu’à présent, été complétée par deux « feuilles de route » contenant une liste des objectifs par étape.
L’ouvrage adopte une perspective pratique théorique. On estime que les « espaces et identités résultent de pratiques sociales » (p. 9). En s’appuyant sur différentes recherches, l’on arrive à une reconstruction des pratiques médiatiques, institutionnelles et celles de la culture quotidienne dans la Grande Région. Le Luxembourg et les régions voisines en Belgique, en Allemagne, en France forment le contexte de recherche empirique de chaque article. D’un point de vue analytique, l’on différencie trois « pratiques des frontières » étroitement liées (1) l’application des frontières comme différenciation ou autorégulation ou régulation de ce qui est étranger vers l’extérieur ; (2) le franchissement des frontières en tant qu’acte affirmatif et/ou subversif avec un potentiel de transformation et (3) l’élargissement des frontières en tant qu’élément au milieu de relations variées et de recoupement (P. 10).